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Textes

CIARUS - STRASBOURG 24 mars au 17 mai 2024

L'oiseau s'occupe de poser ses ailes sur le vent - maintenant. Être à l'écoute de la planète ou tomber. L'écureuil fait sa provision de noisettes - maintenant. L' Alentour lui dit que c'est le moment, sinon il va mourrir. L'ours cesse de folâtrer dans les bois - maintenant. Il hume les signes qui lui disent de chercher son lieu de sommeil, sous peine d'errer dans un cauchemar blanc. … L'humain invente Demain. Pauvre petit être apeuré qui en se coupant du vent, de sa subsistance et de son abri naturel pense se protéger en voulant maitriser le vivant ! BREAKING NEWS ! Son Demain n'existe déjà plus ! L'oiseau sait de toute éternité où poser ses ailes dans la tempête.

Cette année, la programmation des documentaires sonores prend une nouvelle forme, celle d’un parcours au cœur du bourg de Mellionnec. Vous trouverez, au détour des jardins et des ribins, des points d’écoute, aux différentes thématiques. Suivez les panneaux, munissez-vous du programme détaillé à l’accueil, rencontrez les auteurs et autrices, et n’hésitez pas à demander une séance de rattrapage. Bonne écoute et rendez-vous à l’apéro de Radio Rencontres, vendredi à 19h !

Pascal Stutz expose à la galerie #25 des œuvres inspirées de la comète de Halley imaginée en centre de données de l’humanité La comète de Halley est visible depuis notre Terre tous les 76 ans et cela depuis la nuit des temps. C’est cette périodicité qui a été la source d’inspiration de Pascal Stutz depuis 2012. Il voit dans ce phénomène, en particulier dans sa traîne lumineuse, un agrégat de séquences de notre histoire qu’il se propose de transcrire au moyen de dessins au graphite essentiellement. Dans cette poésie graphique interstellaire, il imagine les vestiges des faits et gestes de l’humanité depuis son quotidien banal jusqu’aux crises plus importantes. La comète reviendra en 2061. Mais pas besoin d’attendre aussi longtemps pour découvrir le travail de Pascal Stutz. Il expose depuis le week-end dernier à la galerie #25, rue Dietrich, au centre-ville d’Obernai, tous les week-ends de juin de 10h à 18 h, ainsi que les jeudis et vendredis de 14h à 18 h. Par Les Dernières Nouvelles d'Alsace

à quoi s'attendre ? Au Social Bar, l'artiste vous invite à raconter, réciter, chanter... Le protocole de la performance est simple : ° vous êtes conduits dans la «chambre mystère » du bar, ° là vous attend l'artiste, ° vous prenez place devant le micro, ° vous enregistrez le texte que vous avez préparé, ° vous repartez avec un dessin de l'artiste qui porte la date et les coordonnées astronomiques de la comète le soir de votre intervention. et ensuite ? Ensuite l'artiste va utiliser ce matériau sonore dans une de ces compositions. Chaque participant sera averti de la diffusion de la capsule contenant sa participation.

[email protected] Horaires d’ouvertures du jeudi au samedi de 14h à 18h 21 Avenue du Maine 75015 Paris

Exposition personnelle "ArtFromParis"

Leipzig Art Fair

« Don't talk to me like a human / Ne me parle pas comme un humain »            Installation de 11 dessins sur papier et feuille (botanique), 123 cm x 272 cm, 2022 Toutes citations : « Apprendre à voir , le point de vue du vivant » - Actes Sud - 2021 - avec l'aimable autorisation de l'autrice Estelle Zhong Mengual L'injonction paradoxale du titre de l'installation de dessins présentée ici, renvoie à ce que nous avons en commun avec la « nature » : le désir de vie, de grandir, faire des petits, de ne pas mourir trop vite. Comme l'écrit Estelle Zhong Mengual, « ...pour qui observe le vivant, un premier constat, presque trop évident pour être formulé, est celui que nous sommes, humains, animaux et végétaux, des êtres vivants. Tous les vivants, humains compris, naissent, respirent, doivent se nourrir, font des petits, meurent. Avec beaucoup, nous partageons des traits génétiques, anatomiques, morphologiques. C'est une première catégorie ontologique partagée. Nous partageons ainsi toute une série de traits prédictibles à partir de cette catégorie. » Pour autant « ici point de mysticisme, il ne s'agit pas de se laisser envahir par le sentiment de fusion océanique que tout est indistinctement relié à tout dans le cosmos » « Beaucoup de gens semblent penser que l'objet de toutes les plantes qui ont de si jolies fleurs est de nous procurer du plaisir. Mais ces personnes oublient que des centaines et des milliers de fleurs vivent et meurent au loin dans des forêts solitaires où aucun œil humain ne les voit jamais ; qu'elles ont vécu et qu 'elles sont mortes des centaines et des milliers d'années avant qu'il n'y eût des hommes et des femmes, des petits garçons et des petites filles, sur la Terre » (Frances Théodora Parsons). A partir de Darwin, chaque être vivant se métamorphose en parent autour de nous. Pointer ainsi un commun entre les autres êtres vivants et nous, entre leur vie et la nôtre, ce n'est pas de l'anthropomorphisme, mais bien plutôt du« biomorphisme » selon le concept de Baptiste Morizot « qui ne prend pas l'humain pour modèle, mais un mode de l'être vivant matriciel ».